Aménagements Verdun 3
Pour fixer les planchettes entre elles, pas question de colle. Je tiens à approcher, encore une fois, un réalisme suffisant pour les prises de vue. Les poilus clouaient... je cloue! Je choisis à cet effet des petites épingles, utilisées par les étudiants en architecture pour punaiser le carton-plume de leurs maquettes. L'opération est délicate à cause de l'épaisseur des planches, mais rendue plus facile par leur humidité. J'opère avec un torchon pour ne pas mutiler mes doigts.
Je veille à "créer" une certaine irrégularité, témoignant de la hâte ou de la dificulté avec laquelle on devait élaborer une tranchée. Un fois que les épingles ont pénétré le bois jusqu'à la tête, il faut en ôter les pointes à la pince coupante, en prenant bien garde de ne pas les faire sauter d'un coup.
Le résultat ci-dessus est satisfaisant et prêt à être disposé dans la tranchée, pour recevoir les coulées de boue nécessaires à son "intégration". Il reste cependant à vieillir les têtes d'épingles: les gros clous ne brillent jamais ainsi. Je vais donc les limer pour atténuer les reflets, puis les noircir, peut-être au feu, voire même à l'encre.
Je veille à "créer" une certaine irrégularité, témoignant de la hâte ou de la dificulté avec laquelle on devait élaborer une tranchée. Un fois que les épingles ont pénétré le bois jusqu'à la tête, il faut en ôter les pointes à la pince coupante, en prenant bien garde de ne pas les faire sauter d'un coup.
Le résultat ci-dessus est satisfaisant et prêt à être disposé dans la tranchée, pour recevoir les coulées de boue nécessaires à son "intégration". Il reste cependant à vieillir les têtes d'épingles: les gros clous ne brillent jamais ainsi. Je vais donc les limer pour atténuer les reflets, puis les noircir, peut-être au feu, voire même à l'encre.
Frédéric MATHIAS